Le Cap-Vert surfe sur la vague du tourisme

Le Cap-Vert surfe sur la vague du tourisme
Par Euronews
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À 500 kilomètres des côtes de l’Afrique de l’Ouest, le Cap-Vert est un archipel volcanique qui gagne à être connu : il est l’exemple-type d’un petit pays qui souhaite tirer le maximum de son potentiel économique.

Le tourisme représente déjà une part importante du produit intérieur brut des dix îles qui le composent. Cette ancienne colonie portugaise est une destination de choix pour ceux qui veulent profiter des plages tout au long de l’année. Et les opportunités de développement ne manquent pas : de nombreux terrains bénéficiant d’un emplacement privilégié en front de mer sont disponibles dans des zones réservées à l’activité touristique. Il y a la mer, le soleil et le sable, mais les responsables locaux savent bien que la future croissance de leur pays dépendra d’investissements d’ampleur.

“Le Cap-Vert s’impose déjà comme une destination touristique solide,” souligne José Armando Duarte, président de Cape Verde Investments, l’agence gouvernementale de promotion de l’investissement. “Bien sûr, nous offrons des opportunités d’investissement dans le tourisme, mais aussi dans d’autres secteurs,” ajoute-t-il, “nous voulons faire de notre pays, une plateforme majeure dédiée aux services au milieu de l’Atlantique.”

L’un des plus grands complexes hôteliers du Cap-Vert a récemment ouvert ses portes sur l‘île de Sal. Son coût : plus de cent millions d’euros. Les partenaires étrangers impliqués affirment que le projet n’aurait pu voir le jour sans les dispositifs gouvernementaux favorisant l’investissement. Parmi eux, un service de guichet unique où l’on peut accélérer les démarches administratives et réduire les coûts en s’adressant à une seule et même agence de l‘État. Les autorités proposent aussi de partager les risques en assurant la construction des infrastructures de base dans les zones dédiées au tourisme, notamment sur les îles de Boa Vista et Maio.

Dans l’ensemble des secteurs en plein développement – il y a aussi les technologies de l’information, les énergies renouvelables et la pêche -, ceux qui misent sur cet archipel apprécient non seulement le climat et l’hospitalité de la population, mais aussi le contexte particulièrement paisible. “Pour les promoteurs comme moi,” explique Jacques Monnier, propriétaire d’un hôtel en cours de construction : le premier Hilton du Cap-Vert, “c’est très important d’avoir une stabilité politique : on ne peut pas investir beaucoup d’argent dans un pays quand on n’est pas sûr que tout ira bien pendant des années,” poursuit-il, “c’est le cas au Cap-Vert, c’est un petit pays, tout le monde se connaît et on n’a jamais eu le moindre problème.”

Le gouvernement espère attirer le double de visiteurs et atteindre ainsi, la barre du million de touristes annuels en trois ou quatre ans. Tout en s’efforçant d’améliorer des équipements clé comme les quatre aéroports internationaux du pays, il porte toujours plus haut ses ambitions.

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