Les Kurdes de Kobané voudraient rentrer chez eux mais une ville en ruines les attend

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Par Euronews
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En Syrie, les habitants de la ville kurde de Kobané ont le sourire : les combattants du groupe Etat Islamique ont été chassés, la ville est libérée

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En Syrie, les habitants de la ville kurde de Kobané ont le sourire : les combattants du groupe Etat Islamique ont été chassés, la ville est libérée, mais à quel prix. Selon les premiers journalistes arrivés dans la partie est de Kobané, celle-ci est entièrement détruite.

Après quatre mois de combats acharnés, des blocs entiers d’immeubles ont été rasés, des quartiers dont la population a massivement fui pendant les combats, et se retrouve aujourd’hui pas très loin, mais de l’autre côté de la frontière avec la Turquie, dans des camps de réfugiés surchargés. La frontière est fermée, et impossible pour les Kurdes du nord de la Syrie de rentrer chez eux.

200.000 personnes vivent depuis des mois dans le camp turc de réfugiés de Mursitpinar. Tous veulent rentrer chez eux, mais beaucoup savent que c’est un champ de bataille qui les attend.

“Laissez-nous rentrer, déclare cet homme. Il faut mettre des forces de sécurité là-bas pour nous protéger et empêcher la cruauté. Il faut nous protéger et empêcher que ces gens vicieux reviennent”.

“Nous voulons que d’autres pays nous aident, aident notre peuple, ajoute un autre. Nous voulons rentrer à Kobané et vivre là-bas en paix. On veut être sûr qu’ils sont bien partis”.

Les autorités du Kurdistan ont prié les réfugiés kurdes de Turquie de ne pas tenter de revenir avant le printemps, la zone n‘étant pas encore tout à fait débarrassée des djihadistes.

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