En Egypte, le président Al-Sissi a une nouvelle fois justifié ses bombardements en Libye. Des positions de l’organisation Etat Islamique avaient été
En Egypte, le président Al-Sissi a une nouvelle fois justifié ses bombardements en Libye. Des positions de l’organisation Etat Islamique avaient été visées lundi dernier.
Le Qatar a marqué son opposition en rappelant son ambassadeur en Egypte. Une querelle diplomatique très forte qui révèle les tensions de plus en plus vives entre les 2 pays.
“ Il faut bien comprendre que nous ne voulons agresser personne, a déclaré le président égyptien Al-Sissi. L’armée égyptienne n’a jamais été agressive, nous ne voulons pas envahir la terre d’autres peuples, quelque soit sa force. Notre armée sert à protéger notre pays, et notre peuple.”
La Libye a demandé hier à l’ONU de lever l’embargo sur les armes afin de mieux lutter contre les djihadistes islamistes sur son territoire. Un projet de résolution dans ce sens a été distribué hier au Conseil de sécurité, mais aucune décision n’est attendue prochainement. La Libye ne demande pas pour l’instant une intervention militaire, mais a rappellé le danger pour l’Europe que représente Daech.
Dans leur exécution très mise en scène de 21 égyptiens, dimanche, les terroristes de Daech auraient déclaré “nous sommes au sud de l’Europe, nous allons conquérir Rome”. Des menaces prises au sérieux en Italie.