La culture est-elle soluble dans le capitalisme ?

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Par Euronews
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Le festival Nuits Sonores de Lyon, c’est l’occasion de tester la résistance de ses tympans, avec l’avant-scène de la musique électronique. Dans un

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Le festival Nuits Sonores de Lyon, c’est l’occasion de tester la résistance de ses tympans, avec l’avant-scène de la musique électronique.

Dans un cadre plus calme et plus feutré, voici le forum European Lab. Un événement parallèle pour réfléchir à l’avenir de l’art, de la culture et des médias sur le Vieux Continent.

“Dans un contexte de coupes budgétaires, comment préserver l’ambition artistique ?”, se demande notre journaliste Elza Gonçalves. “A quoi ressemblera le secteur culturel dans les années a venir ? Voici quelques questions difficiles auxquelles les invités du forum European Lab ont essayé de répondre”.

Parmi la centaine d’invités du European Lab, Agata Pyzik. Une journaliste polonaise qui porte un regard critique sur la situation actuelle.

“Aujourd’hui le problème ce sont les conséquences de la mondialisation et de l’homogénéisation”, dit-elle. “Les nouveaux moyens de communication rendent l’art plus accessible mais la conséquence c’est que l’artiste est de plus en plus précaire financièrement.”

“Or la culture se déplace là où réside l’argent. De nombreux jeunes se retrouvent donc exclus du système et abandonnent toute idée de faire une carrière artistique.”

Agata Pyzik travaille a Londres. L’an dernier, elle a publié “Pauvres mais Sexy”, une analyse de l‘évolution de la culture dans les pays de l’Est. Pour elle, il y a avait plus de diversité culturelle avant la chute du Mur en 1989.

“Dans le passé, même si les artistes des pays de l’Est suivaient de près ce qui se faisait à l’Ouest dans le domaine de la création, ils avaient leur propre regard, leur propre esthétique. Cette esthétique venait de la grande notion du socialisme et de la démocratie sociale.

Ça se traduisait par un financement de la création par l’Etat mais néanmoins les artistes jouissaient d’une certaine indépendance. L’art n’avait pas à se vendre. Il devait juste être réussi.”

Les galères de financement, voilà quelque chose qui parle au Serbe Relja Bobic Pour créer son incubateur de projets culturels à Belgrade, il a du collaborer avec 25 entreprises privées.

“C’est très important que les créateurs soient connectés à leur territoire, qu’ils travaillent au cœur d’une communauté artistique”, note Relja Bobic. “Pour cela je pense que les différents acteurs de la culture devraient être beaucoup plus ouverts à la collaboration avec les autres secteurs.”

Le European Lab , ses 14 conférences et ses débats, c’est terminé.
Retrouvez l’intégralité du programme en ligne : europeanlab.com

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