Les propositions d'Athènes à ses créanciers jugées insuffisantes par l'Eurogroupe

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Par Euronews avec AFP
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Au lendemain d’un mini-sommet de crise sur la Grèce à Berlin sous l‘égide d’Angela Merkel, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec a déclaré que le

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Au lendemain d’un mini-sommet de crise sur la Grèce à Berlin sous l‘égide d’Angela Merkel, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec a déclaré que le gouvernement grec a présenté à ses créanciers internationaux un plan de réformes “complet” et réaliste, afin d’obtenir le déblocage d’un financement à court terme vital pour son économie.

“Nous avons fait des concessions parce qu’un compromis nécessite des concessions. Nous svaons que ces concessions seront difficiles mais nous avons présenté un plan réaliste pour sortir la Grèce de la crise”, a déclaré mardi matin Alexis Tsipras.

Mais en fin de journée, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, s’est exprimé et il n’est pas du tout d’accord avec Alexis Tsipras. Pour lui, les progrès dans les discussions avec Athènes sont vraiment insuffisants. “Nous ne sommes pas assez loin dans les discussions et le temps presse”, a-t-il dit.

Le temps presse en effet pour un accord entre la Grèce et ses créanciers alors que le pays, dont les finances sont à sec, doit rembourser vendredi une tranche de prêts de 300 millions d’euros au FMI.

La Grèce, elle, espère un feu vert à ses propositions pour obtenir le déblocage d’une tranche de 7,2 milliards d’euros de son plan d’aide international, en suspens depuis l’automne 2014.

Le patron de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a tenu à préciser que le déblocage de cette somme était de toute façon impossible cette semaine.

“Pendant que d‘âpres négociations continuent, le sentiment des Grecs est partagé. La majorité exprime la crainte que leur pays quitte l’euro et en même temps ils disent qu’ils ne peuvent plus subir l’austérité que le nouveau plan des créanciers prévoit”, explique Stamatis Giannisis, le journaliste d’Euronews à Athènes.

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