Report du remboursement de la dette : Athènes veut suivre son propre chemin à son rythme

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Par Euronews
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Pour la première fois depuis le début de la crise de la dette il y a 5 ans, Athènes n’a pas honoré une échéance de remboursement. Le bras de fer

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Pour la première fois depuis le début de la crise de la dette il y a 5 ans, Athènes n’a pas honoré une échéance de remboursement.
Le bras de fer continue entre la Grèce et ses créanciers.

Alexis Tsipras a assuré qu’il avait l’argent, mais a prévu de payer en une seule fois, 1,6 milliard d’euros, le 30 juin, comme le permet une clause rarement utilisée du FMI.

Une réunion envisagée ce vendredi a été annulée faute de compromis sur les “sacrifices grecs”.
Selon Angela Merkel, les négociations sont loin d‘être terminées :

Le vote des trois institutions UE, BCE, FMI, aura un poids important pour chaque Etat membre, mais bien sûr, dans l’intervalle, il y a un feedback permanent des Etats membres. D’une part, il y a les partenaires de négociations grecs, d’autre part, l’Eurogroupe doit se prononcer au niveau des ministres des Finances et sur ce qui sera voté par les gouvernements. Nous sommes au milieu de ce processus, et maintenant nous devons attendre un peu plus longtemps.”

Le Premier ministre grec va s’adresser au parlement cet après-midi. Il va exposer les propositions de l’UE et du FMI
( baisses des dépenses de retraite, réformes du marché du travail et reprise du programme de privatisations) qui dépassent allègrement les lignes rouges de son parti Siryza.

Cette crise de liquidité est politiquement orchestrée par nos créanciers pour nous précipiter dans cette crise de la dette inflationniste” a expliqué Yanis Varoufakis, le ministre des Finances, “ce pays, un gouvernement différent bien sûr, a ajouté de la mauvaise dette à de la mauvaise dette existante, avec des conditions d’austérité qui réduisent le revenu de ceux qui doivent rembourser.”

Chez Siryza, on évoque la possibilité pour Tsipras de convoquer des élections anticipées ou d’organiser un référendum si on lui demande d’accepter un accord qui franchisse ces lignes rouges que sont par exemple une baisse des dépenses de retraite, ou une reprise du programme de privatisations.

Avec AFP, AP, Reuters

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