La réunion de la zone euro a duré un peu moins d’une heure et demie et s’est soldée par un échec. Concernant la Grèce, aucun accord n’a été conclu, ni aucune décision n’a même été prise. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a “lancé un appel” aux autorités grecques pour qu’elles reviennent “sérieusement à la table des négociations” et acceptent de faire des compromis.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a, elle, estimé que la Grèce devait proposer des solutions raisonnables et concrètes, ajoutant que “les institutions avaient défini de nouvelles propositions très sensées pour la Grèce, avec des conditions assouplies”.
Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, était pourtant venu au Luxembourg avec plusieurs pages de propositions. Il est reparti en avertissant que l’idée d’un accident sur la dette était “dangereusement proche”.
Un sommet des dirigeants de la zone euro doit avoir lieu lundi.