Au centre de l’agitation européenne, Alexis Tsipras et son ministre des Finances ont consulté toute la journée. Des apartés à répétition pour prendre
Au centre de l’agitation européenne, Alexis Tsipras et son ministre des Finances ont consulté toute la journée. Des apartés à répétition pour prendre la température et convaincre. Car ce matin, Athènes a transmis ses propositions de réformes à Bruxelles. Dans notre studio, le ministre d’Etat grec, Nikos Pappas, a défendu le sérieux des concessions faites par la Grèce.
“Je pense que tous ceux qui liront nos propositions comprendront qu’on a fait ce qu’on avait à faire”, a assuré Nikos Pappas. “Si quelqu’un dit publiquement que nous n’avons pas fait notre part, il ne dit pas la vérité.”
A son arrivée au sommet, François Hollande a tenté de faire retomber la pression. Selon le président français, le document grec constitue une bonne base de travail.
“Des progrès ont été accomplis ces derniers jours et même ces dernières heures”, a déclaré le président français. “Le gouvernement grec a fait des nouvelles propositions, plus précises, plus fortes. C’est beaucoup d’efforts qui leur ont été demandés. Le gouvernement grec veut sortir de cette crise et a pris ses responsabilités.”
Fidèle à elle-meme, la chancelière allemande n’a pas fait preuve d’un enthousiasme débordant.
“Ce sommet est dédié est la Grèce mais la réunion de l’Eurogroupe n’a pas posé les bases nécessaires pour une décision”, a regretté Angela Merkel. “Ce ne sera donc qu’un sommet consultatif.”
Consultatif ne veut pas dire inutile. Ce sommet informel doit envoyer une impulsion politique. Un signe que le fossé entre la Grèce et ses partenaires se réduit et qu’un accord peut être trouvé dans les prochains jours.