Grèce : un accord finalisé ?

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Par Euronews
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Le ministre grec de l'Economie dit qu'Athènes et ses créanciers sont parvenus à s'entendre. Pour certains, la difficulté sera maintenant de faire avaler la pilule des nouvelles concessions.

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Un vent d’optimisme souffle à Athènes, comme si, après des semaines de négociations, un accord sur la dette avait enfin été trouvé avec les créanciers.
Pour le moment, rien d’officiel, si ce n’est cette déclaration du ministre de l’Economie, Giorgos Stathakis, interrogé par notre correspondant à Athènes : “Nous sommes aujourd’hui en mesure de dire que nous sommes parvenus à un accord qui devrait permettre à l‘économie grecque de renouer avec la croissance”, a-t-il affirmé ce mardi.

A la question de savoir si cet accord allait être accepté par les plus radicaux du parti Syriza, Giorgos Stathakis répond que ce texte “présente toutes les caractéristiques à même d‘être acceptées par la majorité des députés qui soutiennent le gouvernement au parlement.”

Faire avaler la pilule dans son propre camp

Cet optimisme n’est pas forcément partagé par tous. Certains estiment, en effet, que le gouvernement a reculé face aux créanciers et à leurs exigences de nouvelles réformes.
En effet, l’accord en discussion à Bruxelles prévoit entre autres une augmentation de taxes et une baisse des retraites.

“(Cela) va à l’encontre des engagements pris par Syriza durant la campagne électorale, constate Giorgios Papachristos, journaliste politique au magazine Ta Nea. C’est pourquoi (le Premier ministre) M. Tsipras risque d’avoir de sérieux problèmes pour faire accepter cet accord aux députés de son parti.”

S’il est effectivement signé dans les prochaines heures ou les prochains jours, le texte devra encore être ratifié par le parlement. Et comme l’explique Stamatis Giannisis, le correspondant d’euronews à Athènes, “Alexis Tsipras aura alors un gros travail de persuasion à faire à l‘égard des députés de son propre parti”. Et de préciser que le chef du gouvernement pourrait même avoir besoin de l’appui de certains députés de l’opposition pour obtenir gain de cause.

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