Parlant finalement d’une même voix, l’Eurogroupe a décidé d’attendre le résultat du référendum avant de poursuivre les négociations avec Athènes. Le
Parlant finalement d’une même voix, l’Eurogroupe a décidé d’attendre le résultat du référendum avant de poursuivre les négociations avec Athènes.
Le président de l’Eurogroupe, le ministre néerlandais des finances, Jeroen Dijsselbloem, était visiblement fatigué et résigné :
“Il n’y aura pas de discussions dans les jours à venir, que ce soit au niveau de l’Eurogroupe ou entre les autorités grecques et les Institutions sur des propositions financières.Nous attendrons simplement le résultat du référendum de dimanche.”
Avant la téléconférence de l’Eurogroupe, des voix divergentes s‘étaient élevées.
Notamment celle du Président de la République française François Hollande qui souhaitait un accord maintenant plutôt qu’un saut dans le vide après le référendum :
“C’est notre devoir de s’assurer que la Grèce reste dans la zone euro. En tant qu’Européen, je ne veux pas d’une dislocation de la zone euro.”
Juste avant Hollande, la chancelière allemande, Angela Merkel, avait été très claire et plaidait pour attendre le résultat du référendum qui se résume pour le chef du gouvernement italien Matteo Renzi à choisir entre la drachme, la monnaie grecque, et l’euro, la monnaie commune…