Russie : nouvel acte de vandalisme au nom du blasphème

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Par Euronews
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En Russie, un bas-relief de 1910 représentant un démon a été détruit par des militants orthodoxes sur un immeuble de Saint-Pétersbourg, parce qu’il

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En Russie, un bas-relief de 1910 représentant un démon a été détruit par des militants orthodoxes sur un immeuble de Saint-Pétersbourg, parce qu’il se trouvait à proximité d’une église en cours de construction. Le bâtiment est inscrit au registre du patrimoine architectural.

Dimanche, quelques centaines de manifestants se sont réunis pour protester contre cet acte de vandalisme.

L’acte a été revendiqué par un groupe baptisé “cosaques de Saint-Pétersbourg”, mais les deux associations officielles de cette communauté s’en sont aussitôt désolidarisé.

“Nous savons tous que beaucoup d‘églises sont décorées avec des figures de démons, des chimères, des gargouilles, et personne n’y touche. Donc si ceux qui ont enlevé le bas-relief étaient guidés par ce principe – et ça ne peut même pas être restauré maintenant parce qu’il n’existe pas de copie – et bien, c’est une véritable honte, du vandalisme, et ils méritent d‘être punis conformément à la loi”, estime une manifestante.

Depuis l’adoption d’une loi anti-blasphème en 2013, le texte est régulièrement utilisé par des groupes ultraorthodoxes pour “faire le ménage” dans la sphère culturelle.

Il y a environ quinze jours à Moscou, des militants ont détruit plusieurs sculptures d’une exposition consacrée à l’avant-garde soviétique, au motif qu’elles étaient “des oeuvres sataniques faites par des pervers”.

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