Etat islamique : Paris pourrait changer de stratégie

Etat islamique : Paris pourrait changer de stratégie
Par Raphaele Tavernier avec AFP, AP, Reuters
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Août 2014. Les premières frappes aériennes, menées par les Etats-Unis, commencent contre l’autoproclamé État islamique. Concrètement, elles visent à

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Août 2014. Les premières frappes aériennes, menées par les Etats-Unis, commencent contre l’autoproclamé État islamique. Concrètement, elles visent à venir en aide aux populations civiles en danger et à assurer la protection des installations et personnel américains sur place.

Treize pays, dont la France participent à ces frappes, dans le cadre d’une coalition arabo-occidentale composée de plus d’une vingtaine de pays. Après l’Irak, les raids s‘étendent en Syrie, sauf pour l’intervention française, baptisée opération “Chammal”, qui reste exclusivement concentrée sur le territoire irakien.

Si la France, participe aux côtés des Etats-Unis, de l’Australie, du Canada, du Danemark, de la Jordanie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni aux frappes sur l’Irak, l’aviation française ne figure pas sur la liste des pays qui bombardent les positions jihadistes en Syrie.

Depuis un an, 6 550 frappes aériennes ont été menées, dont la majorité en Irak, plus de 4 000, et
près de 2500 en Syrie, selon le département de la Défense des États-Unis.

Mais la prise de la ville irakienne de Ramadi le 16 mai dernier par les jihadistes de l‘État islamique et la chute moins de dix jours plus tard de l’oasis de Palmyre en Syrie, ont montré les limites de la coalition arabo-occidentale dirigée par Washington.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, la France s’est toujours refusée à intervenir dans ce pays, craignant que des raids ne renforcent le président Bachar el-Assad dont Paris demande le départ.

“Bachar el-Assad doit partir. Un gouvernement de transition doit être constitué. C’est l’intérêt de tous. À ceux qui soutiennent aussi que le régime de Bachal el- Assad peut permettre d‘éviter le chaos, je veux leur dire qu’ils auront le régime le plus détestable et le chaos”, disait François Hollande en 2012.

Des paroles prémonitoires que celles prononcées en 2012 par le président français qui envisage désormais des frappes aériennes contre le groupe État islamique en Syrie. Question de sécurité intérieure après les attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier et la récente attaque miraculeusement déjouée du Thalys.

Paris considère que l‘État islamique est derrière la plupart des attaques terroristes survenues en France et en Europe et veut, en changeant de stratégie, mieux prévenir d‘éventuels nouveaux attentats.

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