1 200 personnes ont débarqué en une heure sur l‘île grecque de Lesbos : 24 embarcations sont arrivées en provenance de Turquie, à bord, de nombreuses
Nous ne pouvons pas accueillir tous ces gens de tous ces pays, ils n'ont rien à manger, rien à boire, ils n'ont nul part où dormir ici.
1 200 personnes ont débarqué en une heure sur l‘île grecque de Lesbos : 24 embarcations sont arrivées en provenance de Turquie, à bord, de nombreuses femmes et enfants.
En deux jours, environ 3 700 migrants sont arrivés ici et ils sont environ toujours 7 000 sur l‘île.
L’Union européenne a promis mercredi que des centres d’accueil et d’enregistrement seraient opérationnels dans toutes les zones sensibles d’ici fin novembre, c’est-à-dire à Lesbos, Kos et Lampedusa.
Ces centres, dit “Hotspot”, doivent permettre d’identifier, d’enregistrer et de prendre les empreintes digitales de tous les arrivants afin de séparer les réfugiés venants de pays en guerre des migrants économiques.
La Commission européenne a proposé une liste européenne de “pays d’origine sûrs”, comme l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Turquie.
Les migrants originaires de ces pays devraient donc être renvoyés chez eux.
En attendant, les commerçants de Lesbos, comme les restaurateurs, tentent de pallier au manque global de gestion en donnant à manger aux réfugiés mais leurs affaires en souffrent.
“Nous ne pouvons pas accueillir toute cette foule, tous ces gens de tous ces pays, ils n’ont rien à manger, rien à boire, ils n’ont nul part où dormir ici. Pour le moment, ça va, c’est l‘été, mais il va pleuvoir dans quelques jours, et il va faire froid, où vont-ils aller ?“
Tous les réfugiés aboutissent au port de Mytilène où le gouvernement grec affrète des ferries pour les emmener sur le continent où ils poursuivront leur route…
Avec AFP