Madrid et Barcelone ne sont pas d’accord sur l’interprétation des résultats du scrutin régional de dimanche. Pour le gouvernement espagnol, c’est
Madrid et Barcelone ne sont pas d’accord sur l’interprétation des résultats du scrutin régional de dimanche. Pour le gouvernement espagnol, c’est clair : en échouant à obtenir 50 % des voix, les indépendantistes ont perdu leur pari. Les Catalans se sont majoritairement prononcés contre une sécession.
“Ce à quoi je suis disposé, et j’insiste, je l’ai toujours été, c’est à écouter, à discuter mais je ne suis d’aucune manière prêt à détruire la loi”, a déclaré le Premier ministre conservateur.
Une déclaration unilatérale d’indépendance serait inconstitutionnelle. Le seul parti qui avait l’intention de rompre les liens de façon aussi radicale, la CUP, qui a obtenu 10 sièges, permettant aux indépendantistes d’avoir la majorité absolue, y a renoncé, faute d’une majorité en nombre de voix.
“Une chose est sûre, et personne ne va en discuter – ni Junt pel Si ni la CUP j’imagine – c’est qu’une question très importante justifiait ces élections, un plébiscite pour savoir si la majorité en Catalogne est oui ou non en faveur de l’indépendance, et il a été remporté par les partisans du oui”, a déclaré Artur Mas, le président régional sortant.
Il se dit en mesure de lancer le processus qui doit mener vers l’indépendance de la Catalogne, qu’il a promis lors de sa campagne, dans un délai maximal de 18 mois.