Huit des quinze groupes rebelles du pays ont accepté l'accord du gouvernement de transition
A quelques semaines de législatives cruciales, un cessez-le-feu partiel a été signé en Birmanie ce jeudi. Un succès en demi-teinte pour le gouvernement de transition actuel, composé d’anciens généraux convertis aux réformes depuis 2011. En effet, seuls huit des quinze groupes rebelles du pays ont accepté l’accord.
En outre, il y avait une absente de marque. L’opposante Aung San Suu Kyi n’a pas donné suite à l’invitation qui lui a été faite. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), est donné favori pour le scrutin du 8 novembre prochain. L‘élection est censée être un tournant démocratique historique pour le pays.
La question des droits des minorités ethniques est des grands enjeux. Les combats se poursuivent dans plusieurs régions du nord, notamment dans les Etats Kachin et Shan. Pour des raisons de sécurité, le gouvernement a annulé la tenue du scrutin dans plusieurs centaines de villages en proie aux violences.