La France mène ses premières frappes contre Daech depuis le Charles-de-Gaulle alors que François Hollande est attendu à la Maison Blanche. L’objectif
La France mène ses premières frappes contre Daech depuis le Charles-de-Gaulle alors que François Hollande est attendu à la Maison Blanche. L’objectif du président français est de forger une coalition élargie contre les djihadistes. Hier, il a reçu le soutien du chef du gouvernement britannique. este à convaincre les États-Unis de s’allier à la Russie pour une lutte conjointe contre Daech.
“Les Français, en deuil, savent qu’ils peuvent compter sur le soutien du pays le plus puissant du monde, alors qu’ils déterminent ce qui est nécessaire pour renforcer la sécurité intérieure de leur propre pays”, a déclaré hier le porte-parole de la Maison Blanche”, Josh Earnest.
Officiellement donc, Barack Obama apporte son soutien à la France. Pourtant, la Maison Blanche ne semble pas décidée à s’allier au Kremlin en Syrie. Washington reproche à Moscou de s’opposer à tous les rebelles syriens, djihadistes ou non. Les Russes ont en outre renouvelé leur soutien au régime de Bachar al-Assad, comme le rappelle William Taylor, vice-président de l’US Institute for Peace.
“Ils ne font pas partie de la solution en Syrie. Tant qu’ils continuent à soutenir Bachar al-Asad, ils aggravent la crise des réfugiés et ils entravent les efforts de lutte contre Daech.”
Selon notre correspondant à Washington, “Obama a un message pour Hollande avant leur entretien : ‘maintenez le cap contre Poutine et pas de concession sur l’Ukraine en échange de plus de frappes russes contre Daech. Obama insiste sur ces points, au cas où.”