Royaume Uni - Union Européenne : un bras de fer pour l'instant cordial

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Par Euronews
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Le Conseil européen se dit “rassuré” et prêt à un “compromis” après son sommet à Bruxelles où le dossier du Royaume Uni était le principal point à

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Le Conseil européen se dit “rassuré” et prêt à un “compromis” après son sommet à Bruxelles où le dossier du Royaume Uni était le principal point à débattre. Londres a rappelé ses principales exigences, parmi lesquelles la réduction des flux migratoires ; le Royaume Uni voudrait par exemple pouvoir priver d’allocations les citoyens européens venus de l’Est pendant leurs quatre premières années sur le sol britannique. Attention aux discriminations, prévient Donald Tusk, Président du Conseil :

“Nous devons être fermes quand il s’agit de nos lignes rouges et de nos valeurs et je peux vous promettre que nous n’abandonnerons pas si il s’agit de liberté de mouvement et de discrimination mais je sais aujourd’hui que David Cameron cherche un compromis juste et compréhensif, et c’est pourquoi je suis beaucoup plus optimiste aujourd’hui”.

David Cameron doit organiser d’ici fin 2017 un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Un moyen de pression radical pour appuyer les revendications britanniques, des demandes “très difficiles”, s’inquiète t-on à Bruxelles, et qui remettent en jeu les rapports de force fondamentaux entre Londres et Bruxelles.

Nikos Xydakis, vice-ministre grec des Affaires Etrangères :
“Nous pouvons considérer que cela met en question le sujet de la souveraineté nationale et cela est très sérieux. Cela touche le noyau dur de la souveraineté nationale et des traités européens. On ne peut pas changer la forme de la souveraineté nationale d’un Etat de l’Union avec des mots durs et sous la pression et la panique”.

A Bruxelles, Efi Koutsokosta :
“Il a aussi été décidé à Bruxelles la tenue en février d’un sommet UE-Turquie pour mettre en place le plan d’action sur la réduction des flux migratoires. Alors, la Commission européenne a mis sur la table une recommandation aux Etats membres pour qu’ils accueillent directement les réfugiés de Turquie. Dès lors, on ne sait pas quels Etats membres participeront à ce sommet car certains ont déjà dit clairement qu’ils ne souhaitaient pas prendre part à un tel programme”.

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