Des associations d’aide aux migrants veulent saisir le Conseil d‘État au sujet de l‘évacuation partielle du bidonville de Calais. La décision est
Des associations d’aide aux migrants veulent saisir le Conseil d‘État au sujet de l‘évacuation partielle du bidonville de Calais. La décision est annoncée au lendemain de l’arrêté du tribunal administratif de Lille qui valide l’ordre d’expulsion.
L’arrêté évoque l‘évacuation d’un millier de personnes, un chiffre contesté par les migrants.
“Donc on a 3 000 personnes, mais l‘État dit qu’il y en 1000” affirme Mayka Konforti, une volontaire de l’association L’Auberge des Migrants. “L‘État a 1000 places, pas 3 000” poursuit-elle. “L‘État a 1000 places, pas 3 000” poursuit-elle. Comment un juge peut accepter de faire cela en periode hinvernal, sachant qu’il y a beaucoup d’enfants de femmes, de petits et de mineur isolées.”
Les migrants “ne vont pas se battre, mais je ne suis pas certain qu’ils partiront” estime pour sa part M. Zimako, le fondateur de “l‘École de la Jungle”. “Tous répètent ne pas être venus pour rester en France et disent vouloir passer en Angleterre.”
L’avocate de plusieurs associations de migrants, Maître Julie Bornier, estime que le périmètre de l‘évacuation de la Jungle de Calais est mal défini et que, dans ces conditions, l‘évacuation ne peut pas avoir lieu.
De son côté, la Préfecture du Pas-de-Calais a déclaré, jeudi, ne pas avoir, pour l’heure, l’intention de contraindre par la force les migrants à quitter la zone sud du bidonville.