Peu avant 8h00, une première explosion retentit dans l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, suivie d’une deuxième déflagration. À l’intérieur règne un
Peu avant 8h00, une première explosion retentit dans l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, suivie d’une deuxième déflagration. À l’intérieur règne un chaos indescriptible : des corps jonchent le sol. De nombreuses personnes sont en sang. Des blessés ont les jambes arrachées. Il y avait des clous dans les bombes actionnées par les kamikazes. Elles se trouvaient dans les valises qu’ils transportaient, ont indiqué les enquêteurs. Avant les déflagrations, des témoins ont dit avoir entendu des tirs puis un homme lancer des cris en arabe.
Les explosions, qui se sont produites dans le hall des départs, ont été d’une telle violence qu’elles ont détruit une partie du faux plafond et soufflé les vitres.
L‘évacuation s’effectue dans la panique, beaucoup redoutant une nouvelle attaque.
S’ensuit un ballet incessant d’ambulances.
Des voyageurs trouvent refuge sur le tarmac, alors que d’autres s‘éloignent de l’aéroport avec leurs valises. De nombreux rescapés sont rassemblés dans un gymnase. Ils sont aujourd’hui des centaines à être bloqués à Bruxelles. L’aéroport international de Zaventem restera fermé ce mercredi. A l’intérieur, la police scientifique a entamé un travail délicat.
Cet attentat a fait au moins 14 morts et une centaine de blessés, dont plusieurs sont dans un état grave. Le bilan aurait pu être encore plus lourd. Une troisième bombe a été retrouvée par les enquêteurs.