Le FMI a appelé les États à mener des politiques budgétaires favorables à la croissance, lors de sa réunion de printemps. La reprise économique est
Le FMI a appelé les États à mener des politiques budgétaires favorables à la croissance, lors de sa réunion de printemps. La reprise économique est fragile : des réformes structurelles doivent accompagner les politiques de soutien à la demande, ajoute l’institution.
L’Europe bénéficiera en ces temps difficiles de la main d’œuvre des migrants, notamment syriens, d’après la vice-présidente de la Commission européenne, Kristalina Georgieva : “D’après les estimations de la Commission, entre cette année et l’année prochaine, nous assisterons à une accélération du PIB de l’ordre de 0,2% ou 0,3% en Europe et atteindre une croissance d’environ 2%, ce qui n’est pas négligeable.”
La résistance des banques est en progression mais il y a de nouveaux risques, comme la chute des cours du pétrole et des denrées alimentaires, le Brexit ou le réchauffement climatique, prévient le président de la Banque européenne d’investissement Werner Hoyer : “Le changement climatique en cours va accroître les flux de réfugiés, ou au moins de migrants. Tout le monde n’est pas conscient de cette vue d’ensemble, donc une telle conférence aide vraiment à ouvrir les yeux. La coopération entre les banques multilatérales et les Nations Unies s’est considérablement intensifiée.”
“Le défi humanitaire évoqué lors de la réunion de printemps du FMI n’est pas centré sur la Syrie. Il y a bien sur la question de reconstruire la Syrie, une chose qui coûterait selon la Banque mondiale plus de 150 milliards d’euros. A condition, que la guerre civile s’arrête immédiatement”, conclut notre correspondant Stefan Grobe.