A Hong Kong 6000 policiers ont été déployés. Tout rassemblement dans la rue est interdit, afin de ne pas perturber la visite officielle du n°3 du
A Hong Kong 6000 policiers ont été déployés. Tout rassemblement dans la rue est interdit, afin de ne pas perturber la visite officielle du n°3 du régime chinois, le président de l’Assemblée nationale populaire, Zhang Dejiang.
C’est une première depuis 4 ans. Les manifestants affirment que de telles mesures de sécurité, l’empêchent d’entendre la voix de la rue.
Tsang Kin-Shing, activiste : “Zhang Dejiang n’a pas le courage de venir nous voir et nous entendre, parce que les leaders passés et actuels de Hong Kong n‘écoutent pas les gens, tout le système est corrompu. A Hong Kong nous voulons un suffrage universel et un autre chef exécutif.”
Dès son arrivée, le président de l’Assemblée nationale populaire chinoise s’est engagé à être à l‘écoute, des demandes de la société.
Cette visite est considérée comme une tentative pour apaiser les tensions. Le dignitaire chinois doit rencontrer des députés prodémocratie.
Le but officiel de sa visite est une conférence économique prévue ce mercredi. Mais ce déplacement intervient dans un contexte de très haute tension dans l’ex-colonie britannique. Hong Kong jouit en théorie de certaines libertés jusqu’en 2047.
Mais les autorités, chinoises comme hongkongaises, ne veulent pas entendre parler d’indépendance. La Chine a réaffirmé ce lundi que Hong Kong “ne quittera jamais plus la mère patrie”.