Après la justice, les médias, les universités, et bien sûr, l’armée, c’est l’une de ses prestigieuses unités, la garde présidentielle, qui fait l’objet de purge en…
Après la justice, les médias, les universités, et bien sûr, l’armée, c’est l’une de ses prestigieuses unités, la garde présidentielle, qui fait l’objet de purge en Turquie.
Le Premier ministre Binali Yildirim annonce sa dissolution prochaine, tandis que près de 300 de ses membres, sur 2 500 en tout, ont été arrêtés dans la semaine.
Depuis le coup d’Etat avorté survenu dans la nuit du 15 au 16 juillet, 25 000 fonctionnaires ont été suspendus ou démis de leurs fonctions.
Plus de 2000 écoles, universités, associations, syndicats ont aussi été dissoutes, des établissements liés à la fondation du prédicateur Fetullah Gülen, que le président Erdogan qualifie de “virus”, de “cancer” et accuse d‘être derrière la tentative de putsch.
Les forces de sécurité ont par ailleurs arrêté un très proche collaborateur de Fetullah Gülen, Hails Hanci, mais aussi son neveu.
Samedi soir, place Taksim à Istanbul, ils étaient des milliers à crier leur haine contre ce prédicateur exilé en Pennsylvanie, et que Washington refuse toujours d’extrader.
Aujourd’hui, d’autres manifestants ont prévu de rallier cette place symbolique au nom du soutien à la démocratie, et à l’appel du CHP (parti social démocrate), deuxième force politique dans le pays.
Avec AFP