Décidément, il est de plus en plus difficile de comprendre les décisions du Comité international olympique.
PUBLICITÉDécidément, il est de plus en plus difficile de comprendre les décisions du Comité international olympique. Une semaine après avoir annoncé à la surprise générale qu’il laissait aux fédérations internationale de chaque discipline le choix d’exclure ou non les sportifs russes, virage à 180 degrès samedi, la décision finale lui reviendra. Le CIO nomme un groupe de trois personnes pour statuer. Il s’agira du Turc Ugur Erdener, président de la Fédération internationale de tir à l’arc et médecin de profession, de l’ancienne escrimeuse allemande Claudia Bokel et de l’Espagnol Juan-Antonio Samaranch jr, fils de l’ancien président du CIO.
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— IOC MEDIA (@iocmedia) 30 juillet 2016
Une façon de reprendre la main, alors que sa précédente décision avait été très critiquée par les sportifs et les délégations nationales qui pointaient un manque de courage face aux révélations du rapport McLaren. Pour rappel, ce rapport indépendant commandé par l’Agence mondiale antidopage dénoncait l’existence d’un système de dopage d’Etat en Russie.
Les Jeux Olympiques de Rio ouvrent le 5 août, soit dans 6 jours. Le calendrier parait donc plus que serré. Car même si le CIO ne devrait pas revenir sur les cas d’exclusion déjà arbitrés par les fédérations, cela fait tout de même
des dizaines de cas d’athlètes à étudier.
Difficile de donner un chiffre précis. Selon la Russie, sur les 387 sportifs que devait compter initialement la délégation, il n’y en aurait plus que 266 en lice. L’AFP avance la suspension de 117 sportifs russes. D’après le CIO, chaque fédération devrait a priori proposer une liste des cas litigieux.
En parallèle, au moins deux nageurs, Vladimir Morozov et Nikita Lobintsev, déjà exclus ont saisi le Tribunal arbitral du sport et devrait être fixé sur leur sort d’ici le 1er août.