Le procès en destitution de Dilma Rousseff s’est ouvert jeudi.
Le procès en destitution de Dilma Rousseff s’est ouvert jeudi. Les sénateurs doivent décider si elle est responsable ou non de maquillage de comptes publics. Mardi ou mercredi, ils procèderont au vote, une majorité des 2/3 est requise. David Fleischer est professeur de Sciences Politiques à l’université de Brasilia, il nous livre son point de vue. “Je pense qu’elle a zéro chance de revenir. Il y a déjà eu trois votes au sénat, et à chaque fois plus des 2/3 était contre elle. On attend qu’elle ait plus de 60 votes contre elle. Pour la destitution c’est ce qui est requis: 54 votes et rien ne laisse penser que des sénateurs changeront d’avis”.
“Le PT, en tant que parti n’est pas détruit mais est très abimé et nombreux sont ceux qui pensent qu’il va largement s’incliner lors des municipales d’octobre. Il risque de beaucoup souffrir dans les années à venir. On ne sait pas trop ce qui va lui arriver. Pour l‘élection présidentielle de 2018, ils n’ont pas d’autre candidat que Lula”.
En cas de destitution de Dilma Rousseff, ce sera l’actuel Président par intérim, Michel Temer, qui prendra le pouvoir jusqu’en 2018 et mettra ainsi fin à 13 ans de gouvernement du Parti des travailleurs