Le Soudan du Sud a finalement donné son feu vert au déploiement de 4 000 Casques bleus supplémentaires dans le pays.
Le Soudan du Sud a finalement donné son feu vert au déploiement de 4 000 Casques bleus supplémentaires dans le pays. 12 000 sont déjà présents et le président Salva Kiir refusait jusqu’ici ce renfort qu’il considérait une violation de la souveraineté de l’Etat. Il a cédé sous la menace d’un embargo sur les armes.
“Ce que nous devons faire désormais, c’est de passer de ces engagements ambitieux à la mise au point des modalités de manière opérationnelle. Le Conseil de sécurité est très clair sur les objectifs à atteindre et le gouvernement est très ouvert à la négociation. Nous devons juste le faire de manière urgente, car comme nous le savons tous, dans plusieurs régions, la population est vulnérable”, a déclaré Samantha Power, l’ambassadrice américaine à l’ONU, présente sur place.
At end of #UNSC mission, South Sudan's govt consented to Regional Protection Force. Joint communique: pic.twitter.com/6HJmXNVuml
— Samantha Power (@AmbassadorPower) 5 septembre 2016
A la fin de la mission du Conseil de sécurité, le gouvernement du Soudan du Sud a accepté la force de protection régionale. Communiqué commun
En juillet, des combats à l’arme lourde entre les troupes du président et celles de l’ex-vice-président Riek Machar avaient fait plusieurs centaines de victimes à Juba, la capitale.
De nombreux civils sont contraints à l’exode. Entre 1 000 et 1 500 arrivent chaque jour en Ouganda voisin.