Taxes d'aéroport : Ryanair met la pression sur Athènes

Ryanair va réduire son offre de 107.000 sièges en Grèce du fait de taxes aéroportuaires trop élevées qui compromettent sa rentabilité. La compagnie cite en exemple l’aéroport d’Athènes, qui réclame 40 euros par passager.
Le principal problème, ce sont les taxes d'aéroport en Grèce. Nous avons décidé de ne plus perdre notre temps.
Ryanair a confié à notre correspondante Symela Touchtidou avoir tenté en vain de négocier une baisse de ces charges contre une extension de la saison touristique.
“_Le principal problème,_” explique David O’Brien, son directeur commercial, “_ce sont les taxes d’aéroport en Grèce. Nous avons écrit plusieurs fois, plus de vingt fois, à différents ministres grecs, de ce gouvernement comme du précédent, et ils ont parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec nous, mais nous n’avons obtenu aucune réponse. Aussi, nous avons décidé de ne plus perdre notre temps._ »
Le tourisme, qui assure huit emplois sur dix, reste le moteur de l‘économie grecque.
La stratégie de Ryanair a déjà fait ses preuves en Italie, où la compagnie à bas prix a réussi, en supprimant plusieurs liaisons, à faire revenir le gouvernement sur une hausse de taxes. Ayant obtenu gain de cause, Ryanair a promis 44 nouvelles liaisons et 2.500 emplois dans le pays l’an prochain.