La 1ère biennale du design de Londres célèbre l'utopie

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Par Euronews
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Que reste-t-il de l’utopie ?

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Que reste-t-il de l’utopie ? Afin d’y répondre nous nous sommes rendus à la toute première London Design Biennale (LDN), où le thème est abordé par des designers venus de trente-sept pays, qui livrent leur vision d’une société idéale.

Il y a tout juste cinq cents ans, Thomas More imaginait dans son livre Utoptie, une cité parfaite aux confins du monde connu. Une représentation qui a mal vieilli, rappelle Christopher Turner le directeur de la biennale:

L’utopie a influencé beaucoup de projets de design et d’architecture rappelle le directeur de la biennale. Les programmes d’habitations modernistes par exemple, ont été pensés comme des utopies… et en un sens l’utopie s’est entre temps démodée. Donc on s’est demandé si on pouvait sauver quelque chose de l’idéal utopique, on ne s’attendait pas à de grands plans sociaux, mais pensait que l’espoir était quelque chose qui valait le coup d‘être exploré dans un gros forum international comme celui-ci“.

Des designers autrichiens ont mis au point cette installation lumineuse cinétique, qui démontre la précarité de l’idéal utopique et sa tendance à se dénouer quand elle affronte le monde réel. L’installation s’appelle Level.

Toute la structure représente l’utopie comme un système parfaitement équilibré, mais dès que quelqu’un entre dans le système, il se décompose et la lumière diminue, et c’est notre manière de définir la difficulté de réaliser l’utopie“, développe Katharina Mischer, du bureau de design mischer’traxler basé à Vienne.

Des cocons à l’apparence animale sont mis en vedette par Porky Hefer, un des plus grands créateurs sud-africains, qui a travaillé pour de grands groupes comme BMW, Nike et Coca Cola. Le projet Otium and Acedia, célèbre la libération et la gaité.

Une grande partie de l’utopie que je vois autour de moi tourne autour de l’humain et la question c’est comment adapter la technologie pour qu’elle crée l’utopie. Aucun ordinateur n’a été utilisé pour ceci, à part pour le logo, tout est fait à la main, tout est dans la poursuite des traditions artisanales que les gens ont exercé si longtemps“, explique Porky Hefer, qui a créé en 2007 le collectif Animal Farm

La diversité dans l‘État utopique, c’est le point de départ de cette expérience gustative venue de Taiwan. Eatopie c’est le nom de ce menu constructiviste, propose aux visiteurs d’explorer les multiples identités de Taiwan.

Le design culinaire est une branche très intéressante à travailler. Normalement le design, on peut seulement le regarder et rien d’autre, là on encourage les gens à sentir, à toucher, il y a aussi une narration qui l’accompagne, et vous pouvez même le manger“, s’amuse Rain Wu, architecte et curatrice du pavillon de Taïwan.

Voyage au Liban avec l’architecte française Annabel Kassar, pour qui les rues de Beyrouth regorgent d’utopie, dans “Mezzing in Lebanon”, un bricolage de l’espace social tel qu’il est vécu dans la capitale libanaise.

La Biennale du design de Londres, c’est au Somerset House sur la rive nord de la Tamise, jusqu’au 27 septembre.

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