Lima, "ville des Rois" et des arts

Lima, "ville des Rois" et des arts
Par Monica Pinna
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Dans cet épisode de Peru Life, nous découvrons les lieux secrets de la capitale péruvienne, la tradition de ses églises et de ses palais et son côté “avant-garde” dissimulé dans ses…

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Dans cet épisode de Peru Life, nous découvrons les lieux secrets de la capitale péruvienne, la tradition de ses églises et de ses palais et son côté “avant-garde” dissimulé dans ses quartiers.

Lima au Pérou est la seule capitale d’Amérique du Sud située sur la côte pacifique et “ici, on peut profiter de l’océan toute l’année,” nous indique notre reporter Monica Pinna, surf sous le bras.

Qu’on l’aborde depuis la cime des vagues ou depuis les airs au-dessus du quartier de Miraflores, Lima, métropole tentaculaire et sophistiquée, révèle de multiples visages. Les racines de cette Ville des Rois officiellement fondée par le conquérant espagnol Francisco Pizarro en 1535 remontent à des milliers d’années.

#Parapentes dans le #ciel de #Miraflores. #Lima. #Peru. pic.twitter.com/zIwB2wnUR9

— Bienvenue au Pérou (@LatinosLand) 12 août 2016

De la Plaza de Armas au Jirón de la Unión

Sur sa place centrale, nous sommes accompagnés par le président du Conseil international des musées pour l’Amérique latine et les Caraïbes (ICOM-LAC). “La place s’appelle “Plaza de Armas” parce qu’aux XVIIe et XVIIIe siècles, Lima a souvent été attaquée par des pirates et des armes étaient stockées à l’intérieur du Palais du gouvernement, explique Luis Repetto. Chaque fois que l’alerte était donnée parce que des pirates approchaient, les gens venaient y chercher des armes pour pouvoir défendre la ville,” ajoute-t-il. “Sur cette place, il n’y a que des monuments ou des palais,” renchérit notre reporter. “Il y a tout d’abord le Palais du gouvernement, le centre de décision politique le plus important du Pérou, indique Luis Repetto. C’est là qu‘était la dernière résidence du gouverneur de l‘époque préhispanique, dit-il. De là, on pouvait contrôler l’alimentation en eau et celui qui contrôle l’eau, c’est celui qui a le pouvoir,” fait-il remarquer.

24 heures à Lima

  • Lima fut fondée le 18 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro.
  • Lima fut baptisée “la Ciudad de los Reyes”, “la Cité des Rois”.
  • Plaza Mayor, ou Plaza de las Armas est le centre historique de Lima. On y trouve des monuments tels que le palais du Gouvernement, la cathédrale ou le palais de l’archevêché.
  • Lima est la seule capitale sud-américaine au bord de l’océan Pacifique.

La rue piétonne Jirón de la Unión relie la Plaza de Armas à une autre place historique, la Plaza San Martìn. Il y a des années, cette artère était considérée comme le boulevard le plus aristocratique de la ville. Les plus fortunés s’y rencontraient. “Aujourd’hui, ce centre historique est étonnament dédié au commerce car auparavant, il avait une utilité sociale, précise Luis Repetto : par exemple, dans les années 20-30 pendant la période de la Bohemia Limeña, au moment de l‘âge d’or de la littérature de Lima, on disait alors que l’identité de Lima se trouvait au “Jirón de la Unión” et que cela représentait le Pérou.”

Ambiance bohème et arty

A l’entrée du centre historique, nous nous rendons dans le plus grand musée d’art de la capitale, appelé MALI. Dans un bâtiment de style Beaux-Arts construit pour l’exposition internationale de 1872, on découvre une vaste collection d’oeuvres de toutes les époques, de l‘ère précolombienne à aujourdhui. “Cela va des céramiques précolombiennes à la peinture des paysages de campagne, en passant par les pièces d’art colonial en argent, la photographie, les aquarelles, la conception des tissus au XXème siècle, énumère Natalia Majluf, directrice du MALI. D’un point de vue général, poursuit-elle, on met toujours l’accent sur la culture artistique et la valeur esthétique des pièces.”

Des façades colorées, des galeries, des restaurants, des cafés…. L’art est aussi présent à Barranco, le quartier bohème. Un district que Maria José Gueudet, directrice de l’“Hotel B”, connaît bien. Elle nous en livre quelques-uns des secrets. “Avant, les gens habitaient dans le centre de Lima et venaient ici avec leur famille pour passer les trois mois d‘été dans ces grandes maisons de maître qui étaient en réalité des maisons de bord de mer,” souligne-t-elle avant de revenir sur le côté “bohème” de ce quartier : “On compte – je dirais – 24 galeries et trois grands musées et en plus, il y a plein de petits ateliers d’artistes,” explique-t-elle.

Artsy, gritty, colorful & charismatic—a mini guide to Lima’s boho Barranco neighborhood. https://t.co/r3yEscwUmbpic.twitter.com/axQCwRbi3s

— Spot (@spot) 18 septembre 2016

Des traces de toutes les époques

Maria José dirige l’une des plus belles “casonas” de Barranco, ces demeures restaurées de style colonial et républicain. La sienne abrite un hôtel et une galerie très célèbre. Elle nous emmène à l’intérieur. “Cet hôtel a été construit en 1914, ce qui veut dire qu’il a 102 ans, précise-t-elle. Il a été abandonné pendant vingt ans, puis il a été restauré par des artistes de style Beaux-Arts, le chantier a duré trois ans,” dit-elle.

Impossible de quitter Lima sans un détour au coucher du soleil par le Malecón au bord de la Costa Verde et une visite sur un site archéologique impressionnant dans le quartier de Miraflores, Huaca Pucllana : une pyramide pré-inca formée d’adobes, des briques de terre mêlée de paille placées verticalement.

Des momies intactes retrouvées en plein coeur de Miraflores, dans la banlieue de Lima (Pérou) !!!!… http://t.co/oeTOMrUcpD

— ROUFFART (@PiedrasyCaminos) 21 juin 2014

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