La purge se poursuit en Turquie, plus de deux mois après la tentative de coup d’État.
La purge se poursuit en Turquie, plus de deux mois après la tentative de coup d’État. Quatre-vingt sept employés de trois tribunaux d’Istanbul, accusés d‘être membre d’une organisation gülleniste, ont été entre autres inculpés de “financement d’une entreprise terroriste”.
La purge voulue par Ankara et légitimée par l’État d’urgence est aussi médiatique : vingt stations de radio et télévisions ont reçu ordre de fermer. Une mesure qui vise avant tout à museler les médias pro-kurdes, a affirmé à Reuters Hamza Aktan, journaliste d’une des chaînes concernées, IMC TV.
Pur la première fois depuis la mi-juillet, des descentes de police ont été menées dans plusieurs établissements pénitentiaires dont celui de Silivri, le premier du pays. Soixante-quinze personnels sont visés par un mandat d’arrêt et on ne sais encore combien sont désormais derrière les barreaux.
Au total ce sont plus de 32.000 personnes qui ont été arrêtées pour leur rôle supposé dans le putsch raté du 15 juillet, attribué par Ankara à Fetullah Güllen, que les États-Unis refusent toujours d’extrader vers la Turquie.