Donald Trump est sommé de s'expliquer sur son rapport aux femmes. Après la vidéo de 2005 dans laquelle il tient des propos sexistes, le milliardaire doit faire face à des accusations de harcèleme
PUBLICITÉAux Etats-Unis, la campagne de Donald Trump s’enlise dans les scandales sexuels.
Il y a désormais sur la route de la Maison Blanche des accusations publiques de harcèlement sexuel pour le milliardaire.
Des allégations que Donald Trump s’est empressé de démentir par communiqué.
Deux femmes lui reprochent des gestes déplacés : explicitement des caresses et un baiser non sollicités. Elles ont témoigné, ce mercredi, dans le New York Times.
La première lui reproche de l’avoir “pelotée” alors qu’elle était assise à côté de lui dans un avion il y a plus de trois décennies, et la seconde affirme que le milliardaire l’a embrassée contre son gré en 2005 lorsqu’elle travaillait comme réceptionniste dans la tour Trump Tower, appartenant au magnat de l’immobilier.
“Rien de tout cela ne s’est jamais produit”, a réagi Donald Trump.
“You are a disgusting human being” – Donald Trump, last night, to reporter who asked him about women's claims https://t.co/SrLRPUhxwB
— carolynryan (@carolynryan) 12 octobre 2016
Jessica Leeds et Rachel Crooks ont souhaité dénoncer ces actes, suite au deuxième débat présidentiel lors duquel le candidat républicain s‘était défendu de tout comportement agressif envers les femmes.
Il avait dû s’expliquer après la publication d’une vidéo de 2005 dans laquelle il racontait sa manière d’aborder les femmes.
“Quand t’es une star, elles te laissent faire. Tu peux tout faire. Les choper par la chatte”, s‘était-il vanté, alors que les micros étaient ouverts.
Ces révélations avaient choqué jusqu’au sommet du parti républicain et entraîné de nouvelles défections.
Donald Trump avait minimisé ses propos en parlant de “discussions de vestiaires”, ajoutant qu’il ne s’agissait “que de mots”.
Deux autres médias, le Palm Beach Post en Floride et une chaîne du réseau NBC dans la région de Seattle ont rapporté les propos d’autres femmes accusant le candidat.
Avec agences.