Les combats ne sont qu‘à quelques kilomètres, désormais à l’intérieur de la ville.
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Les combats ne sont qu‘à quelques kilomètres, désormais à l’intérieur de la ville. Les forces d‘élite irakiennes ont pénétré dans Mossoul, via l’est et le quartier d’Al-Karama. Leur progression est ralentie par l’opposition des combattants de l’Etat islamique. Face aux dizaines de milliers de soldats irakiens et kurdes l’organisation terroriste ne pourrait compter que sur 3000 à 5000 hommes. “La bataille est en cours, l’ennemi utilise des snipers, des voitures piégées et des missiles. Mais si dieu nous aide nous libérerons ce quartier très rapidement”, confie un gradé des forces spéciales, Abdel Wahab Al-Saadi.
Côté djihadiste, pas question de lâcher du terrain comme le suggère la multiplication des vidéos de propagande sur les réseaux affiliés à l’oganisation. Dans un enregistrement sonore, publié jeudi, Abou Bakr al-Baghdadi enjoint ses combattants à tenir leur position.
Mais au milieu des combats, comme toujours, le sort de milliers de civils. Drapeau blanc à la main, il tente de rejoindre les camps établis dans la zone sous contrôle kurde.
Plus de deux ans après la prise de Mossoul par Daech, des familles séparée par l’offensive de juin 2014 se retrouvent enfin. “C’est ma famille, ce sont mes amis. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Je ne peux pas décrire ce que je ressens. Cela fait 2 ans que je ne les ai pas vus. Ils ont pu partir au debut des événements, nous sommes malheuresement restés et nous avons vecu un calvaire”, témoigne un homme, les larmes aux yeux.
Pour ceux qui n’ont pas fui, reste le danger de se retrouver piégé entre les deux camps. Selon Reuters, les habitants de la petite ville de Hammam Al-Alil pourraient ainsi être utilisés en tant que bouclier humain.