ONU: le secrétaire général met en garde contre la montée du "populisme"

ONU: le secrétaire général met en garde contre la montée du "populisme"
Par Euronews  avec AFP

Ouverture à Genève de la réunion annuelle du Conseil des droits de l’Homme.

Ouverture à Genève de la réunion annuelle du Conseil des droits de l’Homme. Une institution sous l‘égide de l’ONU qui chaque année fait le point sur l‘état des droits de l’Homme autour du globe. Brexit, élection de Donald Trump, situation en Syrie… l’année 2016 a été marquée par des événements politiques inattendus. Le secrétaire général de l’ONU s’en inquiète.

“Nous voyons se renforcer ce phénomène pervers du populisme et de l’extrémisme qui se nourrit d’un racisme latent, de la xénophobie, de l’antisémitisme, de l’islamophobie et d’autres formes d’intolérance”, a mis en garde Antonio Guterres. “Les droits des réfugiés et des migrants sont attaqués. Le trafic d‘êtres humains est en hausse. Et avec tant de personnes fuyant la guerre, la communauté internationale ne doit pas se soustraire à ses responsabilités. Nous devons resister aux appels à réintroduire la torture. La torture ne donne aucune information et couvre de honte les pays qui la pratiquent”.

Le président palestinien était également présent à Genève. Mahmoud Abbas a fait part de son inquiétude quant à l’avenir d’une solution à deux états. “Une solution qui ne semble plus être privilégiée:http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/02/15/l-onu-soutient-toujours-une-solution-a-deux-etats-pour-resoudre-le-conflit-israelo-palestinien_5080166_3218.html à Washington depuis l’arrivée de Donald Trump. Les débats de la principale réunion annuelle du Conseil qui compte 47 Etats membres élus chaque année par l’assemblée générale de l’ONU auront lieu de ce lundi jusqu’au 24 mars et devraient donner lieu à l’adoption —en majorité par consensus— d’une multitude de résolutions lors des deux derniers jours de la session.
La situation des droits de l’Homme en Syrie, en Corée du Nord ou encore en Birmanie seront une fois de plus âprement discutées par les diplomates, qui débattront également d’une multitude de sujets thématiques allant de la torture aux migrants en passant par la liberté de croyance.

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