En Turquie, à l’approche du référendum le 16 avril, le camp du non se mobilise.
En Turquie, à l’approche du référendum le 16 avril, le camp du non se mobilise. Ils veulent marquer leur opposition à cette réforme constitutionnelle qui veut donner des pouvoirs élargis à Recep Tayyip Erdogan. La réforme transférerait la quasi intégralité du pouvoir exécutif au président.
Des centaines de personnes se sont rassemblées ce jeudi à l’appel du principal parti prokurde du pays, le HDP, dans trois villes du pays : Istanbul, Diyarbakir et Izmir.
Une militante explique : qui que ce soit, si quelqu’un a un tel pouvoir, même si il ou elle a le plus profond respect de la démocratie, je pense qu‘à la fin il ou elle va forcément perdre le contrôle. Elle conclue: nous n’avons pas seulement peur pour Erdogan.
Le HDP, l’un des principaux parti d’opposition, est affaibli. Ses dirigeants ont été arrêtés, les meetings pour la campagne du “non” se tiennent dans des salles fermées face au risque d’attentat. On est loin de la foule réunie le week-end dernier à Ankara par le parti au pouvoir (AKP). Des milliers de personnes se sont rassemblées pour soutenir la campagne en faveur du oui au référendum.
Avec agences