Royaume-Uni : budget économe malgré la croissance forte

Access to the comments Discussion
Par Euronews
Royaume-Uni : budget économe malgré la croissance forte

La vigueur de l‘économie apporte une bouffée d’oxygène aux finances britanniques.

Du fait de la force récente de l'économie, l'Office de responsabilité budgétaire a relevé sa prévision de croissance cette année de 1,4 à 2%.

Philip Hammond Ministre britannique des Finances

Muni de la traditionnelle mallette rouge contenant son discours, le ministre des Finances, Philip Hammond a profité de la présentation du budget aux parlementaires pour annoncer une révision à la hausse des prévisions de croissance 2017.

Du fait de la force récente de l‘économie, l’Office de responsabilité budgétaire a relevé sa prévision de croissance cette année de 1,4 à 2%,“ a-t-il déclaré.

La croissance plus vigoureuse devrait permettre à l’Etat britannique d’emprunter quelque 16 milliards de livres de moins que prévu sur l’année fiscale courant d’avril 2016 à mars 2017, année au cours de laquelle le Royaume-Uni devrait faire passer son déficit public sous la barre des 3% du PIB.

Toutefois, la projection de croissance pour 2018 a été révisée à la baisse à 1,6% du fait des turbulences liées au Brexit.

Aussi, à l’exception d’une aide aux structures sociales de soins et à l‘éducation, le budget reste résolument économe.

Soutien fiscal aux entreprises

Une économie forte a besoin d’un système fiscal juste, stable et compétitif, stimulant la croissance qui étayera notre prospérité future,“ a martelé Philip Hammond.

Ainsi, si les travailleurs indépendants, de plus en plus nombreux, verront leurs impôts augmenter, l’impôt sur les sociétés passera lui de 20 à 19% dès avril, pour être ramené à 17% en 2020.

Pour rendre le Royaume-Uni plus attractif pour la recherche et développement, nous avons entendu les appels de l’industrie à une réduction du fardeau administratif,“ a-t-il aussi annoncé, sans plus de précisions.

Celui que les Britanniques appellent “ Phil l‘épicier “ a dit vouloir faire honneur à son surnom. Sa priorité reste un déficit public inférieur à 2% du PIB à l’horizon 2020.

Avec AFP, Reuters.