“Les troupes étrangères qui viennent en Syrie sans notre accord sont des envahisseurs”.
“Les troupes étrangères qui viennent en Syrie sans notre accord sont des envahisseurs”. Et quand il dit cela, le président Bachar al-Assad pense bien sûr aux Etats-Unis. Dans une interview diffusée ce samedi par une télévision chinoise, le chef de l’Etat estime également qu’en dépit de promesses de l’administration Trump sur une priorité donnée à la lutte contre Daesh, il ne voit rien de concret allant dans ce sens sur le terrain.
Vendredi, Washington a annoncé l’envoi de 400 soldats supplémentaires en Syrie, qui s’ajouteront aux 500 GI déjà à pied d’oeuvre sur le territoire.
En ligne de mire des alliés : la ville de Raqqa, fief syrien du groupe Etat islamique, dans le nord du pays où vivent 300 000 personnes. Bachar al-Assad a répété que la libération de cette ville était une priorité pour l’armée syrienne soutenue par les Russes.
Pour libérer Raqqa, les Etats-Unis s’appuient de leur côté sur les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition de kurdes et de rebelles arabes armée et soutenue par le Pentagone.