La mobilisation ne faiblit pas contre la loi hongroise qui pourrait entraîner la fermeture de l’Université d’Europe centrale à Budapest, fondée par l’Américain George…
La mobilisation ne faiblit pas contre la loi hongroise qui pourrait entraîner la fermeture de l’Université d’Europe centrale à Budapest, fondée par l’Américain George Soros. Après les manifestations dans la rue, la question est devenue une affaire de politique européenne. Le secrétaire d’État hongrois en charge de l’Enseignement supérieur était à Bruxelles pour expliquer à la Commission européenne l’objectif de ce texte. László Palkovics l’assure “personne ne va fermer les universités. Le gouvernement hongrois veut ouvrir les universités, ouvrir de nouveaux établissements d’enseignement, il ne veut pas les fermer”.
La Commission européenne se penchera ce mercredi sur cette affaire. Elle étudiera aussi la loi hongroise sur l’enregistrement des ONG étrangères ou encore le questionnaire intitulé: Stoppons Bruxelles. “Il y a en fait plusieurs questions qui ont un certain degré de lien entre elles et je pense que le collège veut parler de façon globale de tous ces dossiers”, explique le porte-parole de l’institution, Margaritis Schinas.
Le Parlement européen examinera lui aussi cette nouvelle loi sur les universités lors de la prochaine session plénière à la fin du mois.