Jeroen Dijsselbloem s'est engagé personnellement à ce qu'un accord soit trouvé au mois de mai entre la Grèce et ses créanciers.
Jeroen Dijsselbloem s’est engagé personnellement ce jeudi à ce qu’un accord soit trouvé au mois de mai entre la Grèce et ses créanciers. Cela ouvrirait la voie au versement d’une nouvelle tranche du plan d’aide promis à Athènes.
Au cours de son discours devant le Parlement européen, le chef de l’Eurogroupe s’est par ailleurs prononcé en faveur d’allègements sur la dette grecque. Une option jusqu’ici écartée par certains créanciers de la zone euro.
“Nous parlerons de la dette, et un allègement sera nécessaire pour trover une solution. C’est mon opinion et je pense qu’elle est partagée par l’Eurogroupe“ a déclaré le ministre néerlandais des Finances.
Press release: #Eurogroup Head expects agreement on Greek bailout by end May: https://t.co/iftKR4qXrx#EPlenarypic.twitter.com/RQLyI8obPT
— EP PressService (@EuroParlPress) 27 avril 2017
“Les autorités grecques se sont engagées à mener de nouvelles réformes sur la fiscalité et les pensions, qui permettront chacune d‘économiser environ 1% du PIB (…) Toutes les institutions devraient alors arriver à la conclusion que le compte est bon, et que le FMI pourra participer financièrement“, a ajouté Jeroen Dijsselbloem.
A Athènes les négociations ont repris cette semaine entre le gouvernement et ses créanciers. L’un d’entre eux, le FMI conditionne sa participation financière à un allègement de la dette grecque… mais l’Allemagne, principal bailleur, s’y oppose.
Le troisième plan d’aide conclu il y a près de deux ans est au point mort depuis des mois. “La croissance est à nouveau à la peine“, regrette le chef de l’Eurogroupe.