Les conservateurs, qui partagent le pouvoir avec les sociaux-démocrates depuis près de dix ans, souhaitent mettre fin à cette alliance en convoquant des législatives anticipées le 15 octobre prochain, au grand dam du chancelier social-démocrate. “Nous devons poursuivre les réformes. Il faut que vous sachiez que ce sont les conservateurs qui ont décidé de mettre fin à la coalition. Il faut également souligner qu’en conséquence, le pays sera suspendu quatre mois. C’est une mauvaise option”, a lancé hier Christian Kern.
À l’origine de cette fracture, le nouveau leader conservateur, le chef de la diplomatie autrichienne Sebastian Kurz : “en terme de coalition, il y a des règles très claires, estime-t-il. D’abord aucun de nous ne doit s’opposer à l’autre au Parlement. Si nous y parvenons, la période jusqu’au scrutin sera structurée”.
La fin de la coalition est de bon augure pour le parti d’extrême droite FPÖ. Crédité d’environ 30 % des intentions de vote, il pourrait revenir au pouvoir à Vienne.