Rien ne va plus en Colombie, six mois seulement après l’accord de paix signé entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Dimanche, le chef de la guérilla des Farc a menacé d’ajourner le désarmement prévu par le premier protocole d’accord signé en septembre 2016.
Ante el reiterado incumplimiento del Gobierno al Acuerdo de Paz, las
FARC_EPueblo</a> pedimos veeduría internacional. <a href="https://twitter.com/hashtag/AlertaPaz?src=hash">#AlertaPaz</a></p>— Rodrigo Londoño (
TimoFARC) 5 juin 2017
“Devant les manquements répétés du gouvernement, nous demandons un contrôle international”, a tweeté Rodrigo Londoño, plus connu sous son nom de guerre “Timochenko”.
La colère des Farc ferait suite à la détention récente de deux guérilleros capturés par les autorités colombiennes.
#Colombie – Approbation d’une voie rapide, “fast track”, de mise en oeuvre de l’accord de paix avec les Farc https://t.co/pkXUCVcEEN#AFPpic.twitter.com/jcGiZEte7U
— Florence Panoussian (@Arroussiak) 14 décembre 2016
L’accord de paix avec le groupe marxiste prévoit notamment un désarmement des combattants et leur retour à la vie civile. Signe des tensions sur le terrain ce désarmement a déjà été reporté de 20 jours.
Le conflit armé colombien a impliqué au fil des décennies une trentaine de guérillas, des paramilitaires d’extrême-droite et les forces armées. Les combats ont fait au moins 260.000 morts, plus de 60.000 disparus et 7,1 millions de déplacés.
Avec Agences