L’OCDE publie des prévisions négatives pour l‘économie britannique qui selon ce rapport devrait pâtir du Brexit dans les années à venir.
L’organisation de coopération et de développement économique prévoit en premier lieu pour 2017 un faible ralentissement de la croissance britannique qui ne devrait pas dépasser les 1,6 % du PIB.
Selon l’OCDE, le glissement de la croissance britannique devrait ensuite s’accentuer et tomber à 1 % seulement du PIB.
Le rapport annonce également un recul de la consommation des ménages et un renforcement de l’inflation.
La projection de l’OCDE prend pour acquis qu‘à l’issue des négociations du Brexit, une fois le divorce prononcé, la Grande-Bretagne pourra bénéficier avec l’UE de la “clause de la nation la plus favorisée”
Angel Gurria est le secrétaire général de l’Organisation pour la coopération et le développement économique en Europe.
Il répond aux questions de notre journaliste Oleksandra Vakulina.
Oleksandra Vakulina, Euronews : “Selon le tout dernier rapport de l’OCDE, la croissance devrait faiblir cette année et tomber l’année prochaine à 1% du PIB. La consommation des ménages devrait aussi être en recul, tout comme les investissements et une croissance plus faible pourrait conduire à un chômage au-dessus de 5 %.”
Angel Gurria, sécrétaire général de l’OCDE : “Et bien, c’est un scénario possible en l’absence de politiques pour y faire face ; et c’est ce qui doit être évité. C’est un appel à agir. Cela doit aussi être la source d’une meilleure productivité, d’une accélération de la croissance des échanges et des investissement et d’une évaluation poussée des compétences de la main d‘œuvre.”
Selon l’OCDE, le Brexit devrait coûter plus cher aux Britanniques qu’aux Européens.
Angel Gurria, sécrétaire général de l’OCDE : “On ne s’y attendait pas et cela peut choquer autant les Britanniques que les Européens. Cela aura un coût, un coût qui n‘était pas prévu, qui n’aurait pas dû avoir lieu. Je crois que ce coût sera plus élevé pour les Britanniques.”