Les autorités américaines ont annoncé jeudi avoir émis douze mandats d’arrêt à l’encontre d’agents de sécurité du président turc accusés d’avoir agressé en mai à Washington des manifestants kurdes pacifiques, en marge d’une visite du chef d’etat. L’annonce a suscité la colère de Recep Tayyip Erdogan.
“Aux Etats-Unis, en particulier dans le district de Columbia, nous tenons la liberté de manifester pacifiquement comme un droit sacré. Quand ces évènements ont eu lieu début mai, nous avons dit que nous ferions tout notre possible pour demander des comptes à ceux qui doivent être tenus comme responsables. Nous espérons qu’ils feront aussi leur part en se présentant pour répondre à ses accusations”
Le président turc a condamné avec virulence les procédures visant ses gardes. Le ministère des Affaires étrangères a “invité” l’ambassadeur américain à Ankara pour lui faire part de sa désapprobation.
Selon les témoignages et vidéos, des agents de sécurité turcs ont agressé les protestataires, les frappant même lorsqu’ils étaient à terre.