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Une nouvelle prostitution en expansion dans les banlieues

Une nouvelle prostitution en expansion dans les banlieues
Tous droits réservés 
Par Sandrine Delorme
Publié le
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C'est un phénomène récent selon l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains.

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C’est un phénomène récent et en expansion selon l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains, la prostitution dite de cités.
Après les braquages et les trafics de stupéfiants, les jeunes délinquants des banlieues françaises ont fait leur entrée sur le marché de la prostitution en exploitant des jeunes filles, souvent mineures.

C’est à partir de 2014 que les premières affaires ont été traitées. Mais l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains a identifié 21 affaires en 2015, plus du double en 2016 et déjà une vingtaine de cas pour les six premiers mois de cette année.
Cette prostitution dite de cités représenterait 14 % des victimes de traite identifiées sur le territoire français.

Le profil de ces nouveaux proxénètes ? Souvent un petit groupe de copains, pas aussi structuré que les réseaux d’Europe de l’Est, mais bien organisé, avec celui qui gère le client, celui qui loue la chambre et celui qui fait le chauffeur ou le guet selon le parquet de Bobigny.

Souvent mineures, les prostitués sont en majorité des fugueuses, en rupture familiale. Clients et prostituées sont mis en relation par l’intermédiaire de sites marchands comme Vivastreet ou Wannonce qui, selon un policier, “participent” pleinement au développement de cette nouvelle prostitution invisible.

Mais “la justice tape fort”, avertissent policiers et magistrats. Les proxénètes encourent 10 ans de prison et jusqu‘à 20 ans si la victime a moins de quinze ans.
Les clients sont aussi passibles de sanctions, près d’un millier d’entre eux ont été verbalisés depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi en avril 2016.

Avec AFP

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