La petite Maëlys toujours recherchée

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Plus de 48 heures après la disparition de la petite Maëlys dans l'Isère (France), les enquêteurs n'écartaient plus mardi "la piste criminelle", sans pour autant la privilégier, tandis que les recherches s'intensifiaient et que des dizaines d'auditions se poursuivaient.

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Plus de 48 heures après la disparition de la petite Maëlys dans l’Isère, les enquêteurs n‘écartaient plus mardi “la piste criminelle”, sans pour autant la privilégier, tandis que les recherches s’intensifiaient et que des dizaines d’auditions se poursuivaient.

Au regard du temps écoulé depuis la disparition de la jeune Maëlys et au regard des moyens malheureusement vainement déployés pour la retrouver, la piste criminelle, à ce stade, n’est plus écartée“, a expliqué avec prudence la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu (Isère) Dietlind Baudoin, lors d’une conférence de presse.

On n‘écarte pas la thèse accidentelle (…) mais on élargit sur une thèse potentiellement délictuelle ou criminelle“, a détaillé la magistrate, évacuant “a priori, après un tel délai“ la piste de la fugue. “Ce qui compte, c’est d’avoir un maximum de chances de retrouver Maëlys dans les plus brefs délais. Donc à partir de là, on explore toutes les pistes possibles, aussi minces et aussi fines soient-elles“, a poursuivi Mme Baudoin, qui a ouvert lundi une enquête pour enlèvement.

A ses côtés, le colonel Yves Marzin, commandant du groupement de gendarmerie de l’Isère, a précisé que les recherches continuaient, s‘élargissaient et s’approfondissaient sur des sites déjà fouillés “pour certains dans la nuit de samedi à dimanche et dans la journée de dimanche, et qui doivent, pour un certain nombre d‘éléments, se refaire“.

Maëlys de Araujo, 9 ans, a été vue pour la dernière fois dimanche vers 03h00 du matin, alors qu’elle participait à un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, dans le nord de l’Isère, avec ses parents et d’autres membres de sa famille, qui l’ont cherchée pendant une heure avant d’alerter les gendarmes.

Selon l’appel à témoin et la photographie diffusés depuis dimanche soir, la fillette d’1m30 et de 28 kg, la peau mate, les yeux marrons et les cheveux châtains, portait une robe sans manches et des nu-pieds de couleur blanche.

Utilisés à plusieurs reprises, les chiens pisteurs ont “marqué au même endroit”, sur le parking, selon les gendarmes. “L’une des hypothèses c’est peut-être éventuellement le départ en véhicule de la petite Maëlys, d’une manière ou d’une autre“, a ajouté le colonel Marzin.

Jusqu‘à présent, 140 personnes sur les 180 qui participaient au mariage, mais aussi les convives de deux autres fêtes dans la même commune, soit 250 au total, ont été entendues. Les auditions devaient se poursuivre.

Une soirée se déroulait en effet dans une salle paroissiale à 350 mètres du mariage et une autre avait lieu dans un bar, à 500 mètres de la salle des fêtes, selon la procureure. Une perquisition a été réalisée au domicile du gardien de la salle, parmi d’autres investigations effectuées par les gendarmes.

Depuis dimanche, une centaine de gendarmes (dont des plongeurs, des spéléologues et des maîtres-chiens), soutenus par des sapeurs-pompiers et des pompiers volontaires, ont été mobilisés pour rechercher de l’enfant, avec notamment des battues autour de la salle des fêtes, située dans un “environnement fortement boisé avec une végétation très dense“, selon le parquet.

Un hélicoptère de la gendarmerie a également été engagé, ainsi que la brigade nautique d’Aix-les-Bains (Savoie) qui a sondé la rivière Guiers, à proximité. Des plongeurs continuaient de l’inspecter mardi, selon des journalistes de l’AFP à Pont-de-Beauvoisin où la disparition de Maëlys suscite un immense émoi.

Avec agence (AFP)

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