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Les autorités catalanes font bloc après le référendum

Les autorités catalanes font bloc après le référendum
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Par Euronews
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Front uni des autorités catalanes qui en appellent à une médiation internationale

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Au lendemain du référendum sur l’indépendance catalane, le vice-président de la région et la maire de Barcelone s‘étaient retrouvés sur la place Sant Jaume où se trouvent l’hôtel de ville et le siège du gouvernement catalan. Tous deux ont dénoncé les violences de dimanche soir. Les indépendantistes restent déterminés à proclamer l’indépendance par “loyauté” aux électeurs qui ont voté à 90% en sa faveur.

Ce dimanche, la Catalogne a été le théâtre du meilleur et du pire de ce que l’on trouve chez l’homme. Le meilleur, ça a été la solidarité manifestée par les gens pour voter en dépit d‘énormes difficultés. Le pire, ça a été les violences barbares exercées par la police sur ordre du gouvernement espagnol. Il est clair que le déroulement du vote a été très compliqué. Mais la plupart des gens ont pu voter correctement, et ce, en dépit de la répression aveugle et donc nous sommes liés par le mandat démocratique des citoyens“, a expliqué Oriol Junqueras, vice-président de la Catalogne.

Tout comme le président de la région, la maire de Barcelone, Ada Colau a appelé la communauté internationale à jouer le médiateur dans ce qui est, désormais, de fait, un conflit. A ce stade, la commission européenne n’envisage pas de faire la navette entre Madrid et Barcelone.

Je pense que l’Union européenne a vu ce qui se passe en Catalogne et en Espagne. Et elle se doit de réinstaurer un climat de négociation et d’oeuvrer à une médiation politique. La solution doit être politique, et l’Europe se doit d’y participer.

Mais la commission européenne considère toujours cette affaire comme une question interne espagnole, même si elle appelle au dialogue. Elle assure faire “confiance au leadership de Mariano Rajoy pour mener ce processus, en plein respect de la Constitution espagnole”. Tout en ajoutant qu’il fallait aussi respecter “les droits fondamentaux des citoyens qui y sont inscrits”.

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