La Cour suprême espagnole a reporté sa décision à lundi concernant la libération ou non des huit dirigeants catalans, dont l'ex vice-président Oriol Junqueras, en détention provisoire depuis un mois.
En Espagne, la Cour suprême a reporté sa décision à lundi concernant la libération ou non des huit dirigeants catalans, dont l'ex vice-président, Oriol Junqueras, et sept membres de l'exécutif régional destitué par Madrid.
En détention provisoire depuis un mois, ces derniers sont poursuivis pour "rébellion" et "sédition" suite à l'organisation du référendum d'autodétermination, interdit par la Cour constitutionnelle, et la proclamation unilatérale d'indépendance de la Catalogne. Madrid a depuis placé la région sous tutelle et convoqué des élections régionales pour le 21 décembre.
Quant à l'ex-président catalan, Carles Puigdemont, il se trouve toujours en exil à Bruxelles avec quatre membres de son gouvernement destitué. L'Espagne a émis à leur encontre un mandat d'arrêt européen, actuellement en cours d'examen.
Sur Twitter, Carles Puigdemont a adressé un message aux dirigeants catalans détenus qu'il considère comme des prisonniers politiques : *"Vous devez sortir de prison parce que vous n'auriez jamais dû y entrer", écrit-il notamment. *