Les six premières écoles de samba ont paradé devant les juges et le public massé dans les gradins.
PUBLICITÉPaillettes éblouissantes et percussions fracassantes, le Carnaval de Rio de Janeiro a été lancé vendredi par la compétition de la Série A, la seconde division de la ville. Six écoles de samba ont paradé devant les juges et le public massé dans les gradins de l'immense Sambodrome da Marquês de Sapucaí.
Les chorégraphies, les chants, les déguisements, les chars et l'organisation sont scrutés et notés par les juges qui rendront leur verdict après les défilés. Toutes rêvent d d'être promues dans le "groupe spécial".
Les treize écoles du "groupe spécial", l'élite de la "cité merveilleuse", défileront dimanche et lundi avec la ferme intention de détrôner Portela. École la plus titrée du palmarès, Portela avait été sacrée championne du Carnaval l'année dernière après 33 ans de disette.
Au delà d'une immense fête où les places se vendent au prix d'or, les défilés du Sambodrome se font dans le cadre d'une compétition disputée retransmise en direct à la télévision brésilienne, aux enjeux immenses pour les quartiers populaires de Rio qui sont représentés.
Cette année l'une des étoiles de la fête est la danseuse britannique Samantha Flores, nommée "musa abre-alas" ("muse aux ailes déployées") de l'école Imperio da Tijuca, un première pour une étrangère en 78 éditions.
Samantha Flores, qui se décrit comme une "fille juive bien rangée du nord de Londres" est tombée amoureuse de Rio lors d'un voyage en 2008. Elle avait quitté son emploi de directrice d'une agence de relations publiques pour enseigner l'Anglais dans la grande favela de la Rocinha... En échange de cours de samba.