Prison et éducation, tels sont les deux volets principaux d'un plan de lutte contre la radicalisation jihadiste présenté par le gouvernement français.
En France, 512 personnes sont incarcérées pour des faits de terrorisme. Et près de 1 200 prisonniers de droit commun sont identifiés comme « radicalisés ». Le gouvernement français veut les isoler des autres détenus. 1 500 places vont ainsi être créées dans des quartiers dits « étanches ».
La lutte contre la radicalisation se joue aussi à l'école. Le gouvernement annonce des mesures de prévention. Les établissements privés d'enseignement religieux devront être mieux encadrés pour renforcer la laïcité. Afin de prémunir les élèves des théories du complot, les acteurs d'internet vont être impliqués. Objectif : lutter contre la diffusion en ligne de la propagande terroriste.