Le ton monte entre Ankara et Paris

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Par Vincent Ménard
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Le président turc oppose une fin de non-recevoir à son homologue français qui a offert ses bons offices pour servir de médiateur entre Ankara et les combattants kurdes syriens.

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Emmanuel Macron s'était proposé pour jouer le rôle de conciliateur entre les combattants kurdes syriens et les autorités turques.

Ankara lui oppose une fin de non-recevoir et Recep Tayyip Erdogan se montre catégorique.

Pour le président turc, pas question d'entendre parler d'une médiation de la France.

Recep Tayyip Erdogan : "Je voudrais souligner que nous sommes extrêmement peinés par l'approche totalement erronée de la France qui - nous l'espérons - est due à une mauvaise perception de la situation. J'ai discuté personnellement avec le président français Emmanuel Macron. Je me suis rendu compte qu'il disait des choses bizarres. Quand je l'ai entendu dire ces choses bizarres, j'ai dû lui rappeler notre position, même si j'ai dû élever la voix."

Sur Twitter, le vice-Premier ministre, Bekir Bozdag, a mis en cause ceux qui "légitimaient des organisations terroristes". "Nous espérons", a-t-il écrit, "que la France ne va pas entreprendre une telle démarche irrationnelle".

Jeudi, Emmanuel Macron a reçu une délégation des Forces démocratiques syriennes - les FDS - composées de combattants arabes et kurdes.

Le président français leur a rendu hommage pour leurs sacrifices et leur rôle déterminant dans la lutte contre le groupe Etat islamique.

Les FDS, qui étaient en première ligne pour déloger les jihadistes de Raqa, ont depuis été chassés d'Afrine par les troupes turques.

Ces dernières menacent maintenant de lancer une offensive sur Minbej, où les Kurdes sont positionnés aux côtés de la coalition internationale.

L'Elysée précise que Paris n'enverra pas de nouvelles troupes à Minbej, sachant que des forces spéciales françaises sont déjà déployées en Syrie.

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