L’UE cherche un compromis migratoire

Un groupe de réfugiés syriens
Un groupe de réfugiés syriens Tous droits réservés REUTERS/Alkis Konstantinidis
Par Grégoire Lory
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Les 28 cherchent à réformer le système de Dublin qui régit le traitement des demandes d’asile.

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Des migrants secourus en Méditerranée par des bénévoles mais bloqués toute une journée en mer pour des raisons bureaucratiques, ce scénario pourrait se reproduire au cours des prochaines semaines. A l'approche de l'été la pression migratoire devrait s'accentuer sur les côtes européennes. Pour le Commissaire européen chargé de la Migration il faut utiliser les moyens du prochain budget commun pour relever ce défi. "Nous sommes tous d'accord pour mieux protéger nos frontières extérieures. Nous voulons étendre et renforcer le dispositif de garde-frontières et de garde-côtes et parvenir à un système intégré de gestion des frontières européennes", assure Dimitris Avramopoulos

L'Union espère parvenir d'ici le mois de juin à un compromis sur la réforme du système de Dublin. Selon ce dispositif les demandes d'asile doivent être traitées par le premier pays d'arrivée des migrants. De fait un petit nombre d'Etats membres doit répondre à la très grande majorité des demandes. Certaines propositions évoquent donc la possibilité d'imposer des quotas en cas de crise. Une option rejetée par le Premier ministre hongrois qui envisage de changer la constitution pour empêcher la réalisation d’un tel dispositif. Viktor Orban estime que son parti "est moralement obligé de poursuivre l'amendement de la constitution".

La possibilité de parvenir à un compromis le mois prochain semble peu probable. Pour l'Union européenne l'objectif est d'éviter une nouvelle crise migratoire qui alimenterait le discours populiste dans les Etats membres.

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