Liban : la société civile dénonce des fraudes

Liban : la société civile dénonce des fraudes
Par Sandrine Delorme avec AFP, Reuters
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Des partisans du mouvement Koullouna Watani, issu de la société civile, ont manifesté hier dans les rues de Beyrouth.

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Au Liban, les indépendants de la coalition "Koullouna Watani" dénoncent des fraudes. Hier, au lendemain de la tenue des législatives, ils manifestaient dans les rues de Beyrouth, près du ministère de l'Intérieur.

Ces manifestants dénoncent des manoeuvres qui auraient empêché l'écrivaine Joumana Haddad d'être élue.

Les résultats ne sont pas encore officiels, mais grâce à la nouvelle loi électorale, plus représentative, ce mouvement issu de la société civile aurait toutefois réussi à faire entrer l'une de ses candidates, la journaliste de télévision au parlement libanais Paula Yacoubian.

C'est la voix de l'alternative civile, face au puissant mouvement chiite Hezbollah, allié de l'Iran et du gouvernement syrien, qui s'est réjoui de sa victoire. Le Hezbollah libanais remporterait plus de 50 % des sièges malgré une faible participation.

Bien que le Hezbollah soit majoritaire, le gouvernement devrait continuer d'être dirigé par le Premier ministre sunnite Saad Hariri, allié de l'Arabie saoudite, même si son mouvement, le courant du Futur, semble être le grand perdant de ces élections. Il aurait perdu un tiers de ses sièges. Au Liban, le poste de chef du gouvernement revient toujours à un membre de la communauté sunnite, conformément à la répartition confessionnelle des pouvoirs.

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